英语论文网

manière cruelle après l’autre, même leur petite fille devient l’un des maillons, et l’épouse, l’héroïne de l’histoire, Grisélidis90, accepte ces traitements terribles dépassant l’imagination avec son obéissance et sa patience, et finalement l’histoire arrive à une fin dans laquelle tout le monde vit heureusement pour toujours. D’après le romancier Charles Sorel, c’est « il y a plus de cent ans, elle est devenue plus commune que les autres ». 

Comme nous l’avons discuté dans le premier chapitre, la nouvelle et le conte ne se distinguent pas, et la renommée de Boccace ne permet pas de le manquer lorsque Perrault conçoit tout le genre du conte littéraire. Avant Perrault, Jean de La Fontaine crée aussi les œuvres concernant le genre nouveau et cette histoire de Boccace. « Les nouvelles en vers dont ce livre fait part au public, et dont l’une est tirée de l’Arioste, l’autre de Boccace, quoi que d’un style bien différent, sont toutefois d’une même main 91 ». Depuis sa première publication, Perrault utilise ce terme « nouvelle » tout comme Boccace et La Fontaine, ou nous pouvons dire qu’il suit une définition traditionnelle.  

2.2 Les couleurs du merveilleux et du comique : Peau d’Âne et Les Souhaits ridicules

Après Grisélidis, Perrault publie deux autres contes en vers : Peau d’Âne et Les Souhaits ridicules, et tous les trois paraissent ensemble en 1694. Malgré la continuité de la forme, Perrault montre quelques changements dans les sujets traités et dans le style d’écriture. Nous pouvons peut-être y voir l’influence de La Fontaine. Ce fabuliste contemporain de Perrault hors pair, l’un des plus réputés au monde, expose son point de vue sur le conte, et notamment le conte en vers dans ses Contes et nouvelles en vers : 

Le trop grand soin de les éviter [les licences et libertés poétiques que le poète a prises] jetterait un faiseur de contes en de longs discours, en des récits aussi froids que beaux, en des contraintes fort inutiles ; et lui ferait négliger le plaisir du cœur pour travailler à la satisfaction de l’oreille. Il faut laisser les narrations étudiées pour de longs sujets […]. Quand celui qui a rimé ces nouvelles y aurait apporté tout le soin et l’exactitude qu’on lui demande […] encore l’auteur n’aurait-il pas satisfait au principal point, qui est d’attacher le lecteur, de le réjouir, d’attirer malgré lui son attention, de lui plaire enfin. Car, comme l’on sait, le secret de plaire ne consiste pas toujours en l’ajustement ; ni même en la régularité : il faut du piquant et de l’agréable, si l’on veut toucher.

3. Les éléments constants .......................... 39

3.1 Une temporalité mythique .................... 40

3.2 Des personnages emblématiques ..................... 42

3.3 Des récits objectifs et la parole conteuse ................... 44

3.4 Des formes closes .............................. 48

Conclusion ............................ 48

3. Les éléments constants

3.1 Une temporalité mythique

« Il était une fois », la phrase la plus célèbre pose dès le début les principes de l’ambiguïté du conte merveilleux littéraire. Nous ne savons pas à quelle époque本论文由英语论文网提供整理，提供论文代写，英语论文代写，代写论文，代写英语论文，代写留学生论文，代写英文论文，留学生论文代写相关核心关键词搜索。