les plumes se soulè vent !Pour me rassurer moi-mê me , je crie ÂPierre qui , comme un hareng ,marine jusqup au nez dans son bain :—Cp est du grand art , cet oiseau ! Imagine- toi que les plumes se soulè ventdè s qup il y
www.51lunwen.orga un peu dp air .Silence.—Pierre , tu mp entends ?—Oui . Mais il ne peut pas y avoir dp air . Toutes les fenê t res sontfermé es.Je sens mes jambes ramollir comme du coton.“Ne sois pas stupide”, medis -je. Je mp avance , courageuse , en agitant ma main comme un drapeau. Lesailes se soulè vent , deux fois. Le petit oiseau saute , eff rayé . Une terreur é galeÂla mienne passe dans son regard.—Pierre ! Il est vivant . . .—Qui ?—Lp oiseau !—Tu as t rop bu , me ré pond-on poliment du fond de la baignoire.Vexé e , je le force Âsortir du“sauna” où il se tenait bien au chaud dans lavapeur . Enfin , enroulédans sa serviet te de bain comme un empereur romain ,Pierre est obligéde me donner raison : lp oiseau est vivant . Incroyable ! Il estresté immobile , perchésur la lampe , pendant au moins quat re heures.Nous ouvrons grand la fenê t re , malgré le f roid , mais il refuse de bouger ,mê me quand Pierre tape des mains sous son bec.—Tant pis , dit-il lassé .Je gé mis :—Mais je ne vais tout de mê me pas dormir l - dessous !Nous recommenÔ ons Âtaper des mains , Âfaire des psst , pf f f , ch. . .ch. . . ch. . . Aprè s des minutes dp effort s , lp oiseau sp envole enfin. En face , lafenê t re lp at tend , grande ouverte. Ensuite , Âlui la liberté . . .Et voici que cet imbé cile va heurter le mur , tombe sur not re plus bellevalise oùil laisse sa carte de visite et se perche enfin sur lp armoire. Tout est Ârecommencer mais , cet te fois , rien ne sert . Ni les psst , ni les pf f f , ni lesch. , ni quoi que ce soit .—Il faut aller chercher quelqup un , dis -je. Tu ne crois tout de mê me pasque je vais pouvoir dormir avec Ô a dans la chambre ! Qui sait ce qui pourrait ar2river ?—A minuit et demie ! sp exclame Pierre. Cp est de la folie !Mais , dé cidé e , je sors dans le couloir . Il fait tout noir . Impossibledp allumer la lumiè re : on a dËcouper lpé clairage pour la nuit . Jp avance prudem2ment un pied aprè s lp aut re , f rÉ lant du doigt le mur et les portes des chambres.Si quelqup un me surprenait ! Il me semble que je np at teindrai jamais lp escalier .
Enfin jp y suis , et entends des bruit s de voix au rez- de-chaussé e. Je suissauvé e.—Il y a un oiseau dans ma chambre , dis -je , en allemand , au portier .Mon apparition le laisse muet . Il me regarde avec des yeux grands commedes soucoupes. Pourquoi tant dpé tonnement ?Je ne devais le comprendre qup un peu plus tard , en me voyant dans uneglace , nu-pieds , avec ma robe Âmoitiédé boutonné e et taché e par la sauce desalade. De plus , en allemand , quand on dit que quelqup un a un“oiseau”(gé né ralement en se tapant le f ront du bout des doigt s) , cela signifie qup ondoute de sa santémentale.Jp avais donc lp air de lui expliquer que jpé tais au moins Âmoitiéfolle , cequi lui paraissait é vident .Jp insiste cependant :—Il y a un oiseau dans ma chambre.—Oui , oui , bien sË r , dit-il avec un air de fine ironie , sans cesser pourautant de fouiller dans un tiroir .Je suis prise dp un vertige. Ne suis -je pas en t rain de devenir v raimentfolle ?Pour convaincre le portier , je ne vois qup un seul moyen : utiliser des ter2mes scientifiques. Je sais q
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